Une nouvelle approche du bâtiment : l'offre globale d'amélioration énergétique.

équipements techniques, lesrbâtiment dans son ensemble.

Pour choisir un isolant thermique

il faut toujours avoir à l'esprit les 5 grands principes de l'isolation écologique, à savoir :

- LA RESISTANCE THERMIQUE : Elle correspond au confort et économies d'hiver. C'est la capacité de l'isolant à faire bouchon pour conserver la chaleur que nous produisons. C'est le R, plus le chiffre est grand, meilleure est la résistance. Actuellement, une maison individuelle est régie par la RT 2005, soit R = 5 en comble perdu. Parallèlement, une maison basse consommation doit avoir un R compris entre 6 et 8.

 

- L'INERTIE : Elle correspond au confort et économies d'été. C'est la capacité de l'isolant à freiner la chaleur due au rayonnement solaire. Cette notion se calcule en heures de déphasage, soit de 3 à plus de 15 heures, suivant l'isolant et son épaisseur.

 

- L'ETANCHEITE A L'AIR : Elle conditionne les performances de l'isolation lors de sa mise en oeuvre et peut entraîner une déperdition de l'ordre de 8 à 15 %. En utilisant des isolants naturels, il est important de soigner les jonctions des fenêtres, portes, angles de murs.

 

- LA VAPEUR D'EAU : Elle impacte sur la durabilité de l'isolant dans le temps. Les fibres végétales (chanvre, bois) et les cotons recyclés peuvent absorber et restituer 10 à 15% de vapeur d'eau. La régulation par un frein vapeur intérieur est préconisée.

 

- LE RESSENTI : Il est représenté par la différence de température entre les parois (murs, fenêtres, sols) et celle de l'air ambiant. L'humidité est aussi impliquée. Ce dernier est moins quantifiable mais ne doit néanmoins pas être négligé.

 

- Le lambda (λ) : La conductivité thermique λ (lambda) d'un matériau représente le flux de chaleur qui passe en une seconde à travers une surface de 1 m2 et une épaisseur de 1 m

voir éco-materiaux

 

Les quatres points essentiels:

• Le respect des principes de construction

bioclimatique. Ces principes permettent d’intégrer un bâtiment dans son environnement immédiat de manière harmonieuse. Ainsi Orienter les ouvertures principales de la maison côté sud pour en tirer un maximum d’apport solaire pour le chauffage ou pour l’eau chaude sanitaire.

• Une isolation renforcée.

L’isolation va devenir le point essentiel des projets de construction mais aussi de rénovation. Les murs et la toiture sont responsables de 55% des déperditions de chaleur. Avant de chercher à modifier son mode de chauffage, autant s’assurer que l’air chaud ne s’enfuit pas de la maison.

 

• Le recours à de nouvelles sources d’énergie.

L’énergie solaire est la plus connue, mais on recourt également à l’énergie éolienne, à la chaleur constante de la terre.

 

• L’utilisation d’appareils performants.

De plus en plus d’appareils permettent de maximiser l’effet recherché pour un minimum d’énergie consommée. Chaudières à condensation et pompes à chaleur pour le chauffage, ventilation mécanique à double flux pour la ventilation.

 

 

 

 

La rénovation thermique des logements consiste à améliorer les performances énergétiques mais en prenant en compte l’énergie incorporée des matériaux. Les chiffres montrent que les bâtiments représentent 23% des émissions de CO2 et 46% de la consommation d’énergie finale. Pour ces raisons, non seulement le bâtiment représente un énorme gisement d’économies d’énergie, mais c’est sur le parc des bâtiments existants que le potentiel est le plus important.
Les scandales comme la découverte de l’aspect cancérigène de l’amiante et depuis les années 90, nombreux sont les isolants suspectés pour leur production de CFC (chlorofluorocarbures) ou les émissions de COV (composés organiques volatiles), d’où une recherche plus active de matériaux respectueux de la santé de l’homme et de l’environnement.
voir éco-materiaux. ici
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